Depuis plusieurs années, notre équipe travaille sur les structures photoniques naturelles. Nous avons montré que les surfaces naturelles du vivant (peau, ailes, élytres, plumes, fourrures) ne sont jamais monofonctionnelles mais participent à plusieurs fonctions vitales sans n’en privilégier aucune, et ce avec une grande économie de matériaux. Nous avons d’ores et déjà pu mettre en évidence quelques grandes lois régissant les structures naturelles :
D’un autre coté, lors du développement de dispositifs optiques, comme les panneaux photovoltaïques, héliothermiques, les surfaces d’affichage ou d’éclairage, des revêtements colorés…l’accent est mis prioritairement sur le problème de gestion des flux lumineux, que l’on cherche à optimiser. Avec de tels systèmes cependant, on est souvent amené à répondre à de nombreuses autres contraintes. Ceci requière des connaissances et un savoir faire dans de nombreux domaines de la physique, autres que l’optique ou les matériaux, (chimie, ingénierie, thermique, tribologie…) et conduit souvent à des solutions complexes qui affectent lourdement la fonction principale.
Figure 1 : Transfert d’une nanostructure photonique super-hydrophobe (écaille de Papilio Ulysse) sur un substrat de verre.Nos travaux se répartissent donc suivant trois axes :
Doris Gomez est membre du CEFE et membre invitée de l’INSP.